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Sexe, Picole et Rock 'N Roll : Chroniques d'un cadre.
4 janvier 2007

Weekend à Madrid.

Samedi 15h. Nous sommes tous les deux à Madrid. Penelope rentre voir sa famille et ses relations professionnels le temps d'un week-end. Elle m'a demandé de l'accompagner. Je ne connais pas Madrid. L'occasion de visiter avec elle ne pouvait pas se refuser. A mon arrivée, sa soeur m'accueille à l'aéroport. Enfin, une employé de sa soeur. Car comme elle aussi est connue, elle ne peut pas se montrer dans le hall au risque de créer l'émeute ou de se faire photographier avec un sombre inconnu qu'elle vient chercher. C'est donc son assistante qui me téléphone pour me guider jusqu'à elle. La jeune femme me conduit ensuite jusqu'à la voiture de la soeur de Pen. C'est sur la banquette arrière d'une grosse Mercedes que je fais sa connaissance. La ressemblance est frappante. Toute aussi pétillante, joyeuse et séduisante que Pen. J'en perds mes moyens lorsqu'elle me fixe droit des les yeux.
- Como esta ?
- Muy buen. Lo siento, no hablo espanol. Un poquito solamente.
- Ah mais Pen m'a pourtant dit que tu parlais très bien.
- Pas aussi bien que toi tu parles français. Je suis impressionné.
- Merci c'est gentil. Pen nous attend à la casa.
penTrente minutes nous suffisent pour rejoindre la maison familiale que partageaient encore Pen et sa famille jusqu'à ce qu'elle parte vivre en Californie. Les présentations durent plus d'une heure. Ils sont tous très unis. Les enfants ne quittent pas le foyer familiale aussi vite qu'en France. Pen a encore sa chambre de jeune fille. C'est très curieux. Je me suis tout de suite senti destabilisé. Cette maison transpire de souvenirs de famille. J'ai la sensation d'être un véritable étranger. Si je suis content de rencontrer ses proches, je suis par contre terriblement mal à l'aise. Cette maison ressemble à celles des vieilles grands mères. Il n'y a que des vieux meubles tous habillés de napperons. Des photos par dizaines tronent sur chacun d'eux tandis que des crucifix protègent chaque pièce. Les tapisseries fleuries témoignent de la sensibilité des occupants. Tout ici semble occuper une place précise depuis des décennies. Rien n'a du être changé ou rénové depuis des années. On conserve, on bichonne, on entretient mais on ne jete pas les souvenirs du passé. Cet ambiance est à la fois touchante et terriblement dérangeant pour l'inconnu que je suis. C'est si étrange de pénétrer dans leurs vies.

jardin_j1_madridMalgré tout, je suis content d'être ici. Elle me fait découvrir sa ville, les quartiers qu'elle fréquentait petite, les magasins qu'elle aime retrouver, les restaurants qu'elle apprécie tant et les amis qui lui manquent. Je me rends compte que c'est la première fois qu'on peut se promener sans avoir peur de se faire harceler par un fan ou des paparrazi. C'est la première fois que je peux la voir réellement au naturel. Sans ses tenues de soirées ou de représentation. C'est la première fois où je peux l'admirer aussi longtemps dans son élément, en dehors de ses obligations professionnelles. Plus le temps passe, plus on devient plus proche l'un de l'autre. On se comprend mieux. On apprend à se connaître. C'est agréable. On devient petit à petit un vrai couple. Pour la première fois depuis des années, le manque de coke ne me hante pas. Pour la première fois depuis des années, je n'en ai même pas envie. Ce week-end arrive à point nommé car depuis que nous nous sommes rencontrés il y a plusieurs mois, notre relation était plutôt ambigue et platonique. Nous n'avancions pas. A distance, c'est une situation difficile à gérer. Difficile à supporter. L'autre nous manque vite. On finit par passer notre temps au téléphone. Mais quand vient l'heure d'aller se coucher, le temps s'éternise pour l'autre.

Je suis vraiment content d'être venu chez elle.

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